TIMBRES PASSION – MOULINS...
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Timbres magazine n°140 de décembre 2012
Rien en apparence ne prédestinait Henry de Monfreid à devenir un étonnant aventurier dans la corne de l’Afrique et un écrivain, il écrira 70 livres dont Les secrets de la mer Rouge. Recalé à Centrale, réformé pour le service militaire, il débute en 1903 sa carrière comme ingénieur chimiste chez Maggy avant de devenir – après d’autres métiers – exploitant agricole près de Melun. Une existence somme toute banale (par rapport à ce qui l’attend), sans éclat où souvent l’argent vient à manquer à son ménage. En 1910, c’est même la vie qui semble se dérober à lui alors qu’il contracte la fièvre de Malte et perd ses terres sous la crue de la Seine. Il s’en sort, décide de tout quitter, à commencer par sa famille, et part pour l’Abyssinie à trente-deux pour faire du négoce de cuir et de café. Enfin sa vraie vie va débuter mais à bien observer l’enfance d’Henry, il portait déjà en lui les qualités qui allaient le propulser dans une existence aussi exceptionnelle qu’extravagante. Encore fallait-il que tous les éléments du puzzle soient réunis, encore fallait-il une série d’échecs pour qu’il passe d’un mal vers un bien. Si Monfreid est devenu un homme de lettres comme un excellent aquarelliste, il doit un peu de ces qualités à son père, lui qui était peintre et seul ami de Gauguin. Le cadre familial a indéniablement servi de socle, de rocher à partir duquel le jeune Henry sera éveillé aux arts tout comme à la vie maritime qui plaît aux esprits indépendants et aux hommes avides de liberté et de grands espaces…
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