Le timbre officiel des JO 2024 de P...
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Timbres magazine n°128 de novembre 2011
Cantonné à des tarifs de second ordre, le 20 centimes Sage est voué à une certaine discrétion. Lorsque la première salve de Sage est lancée sur le marché, en 1876, ce tarif ne correspond qu’à l’envoi de cartes postales dans les colonies par voie maritime. Il faut ajouter à cela quelques emplois encore plus marginaux : le prix à ajouter à l’affranchissement pour une lettre en levée exceptionnelle, l’envoi d’échantillons de quatrième échelon (200 grammes), l’envoi d’imprimés de quatrième échelon à l’étranger et enfin l’envoi de plis de moins de 15 grammes en zones frontalières vers la Belgique et la Suisse. Concrètement, le 20 centimes est le plus souvent vendu au guichet en valeur d’appoint, en combinaison avec d’autres timbres, pour honorer les tarifs plus usuels, ou en paire pour atteindre les 40 centimes d’un recommandé de premier échelon. Autant de raisons qui rendent le 20 centimes seul sur lettre assez rare sur le marché philatélique.
Néanmoins, même si la valeur a peu d’utilité en elle-même, les autorités postales ne souhaitent pas passer directement du 15 centimes au 25 centimes sans valeur intermédiaire. C’est ainsi que naît, en octobre 1876, le 20 centimes brun lilas 1 sur papier teinté chamois. Le timbre dentelé appartient exclusivement au type I, N sous B, alors que les émissions non-dentelées 2, réservées à l’usage des colonies, sont du type II, N sous U.
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