8e Partie (Timbres magazine n°15 – juillet-août 2001)

Magellan avait un désir qu’il gardait secret lorsque, à la fin de l’été 1519, il quitta le port de Sanlucar de Barrameda, près de Cadix en Espagne. Certes, il tenait beaucoup à rendre visite à son très cher ami Serrao, somptueusement installé aux îles Moluques, sur la route des épices. Et pour s’y rendre, étant fâché avec les Portugais, ses compatriotes, il ne pouvait emprunter la route de l’est qui leur avait été attribuée par le traité de Tordesillas. Il s’était donc allié avec les Espagnols et devait passer par l’ouest.

Ayant beaucoup lu, discuté avec les cosmographes, écouté les récits de marins, Magellan ne pouvait s’empêcher de penser qu’il existait un passage reliant l’océan Atlantique au « Grand Océan ». Et cela, il voulait à tout prix le vérifier.

Les cinq caravelles sont prêtes à appareiller. Près de trois cents hommes, en majorité des Espagnols, ont envahi…

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