La philatélie chauffée à Blanc 2e partie France, Monaco, Andorre, Période classique

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Timbres magazine n°136 de Juillet-Août 2012

Au début du XXe siècle, le type Blanc a, rappelons-le, la tâche délicate de remplacer le type Sage, tout du moins pour les tarifs les plus bas. Longtemps laissé pour compte faute de faciales et de cotes suffisamment élevées, il a néanmoins séduit quelques collectionneurs avisés, qui y ont trouvé parfois d’incroyables pièces. Ce sont les trouvailles de l’un de ces passionnés que la maison Behr nous fait le plaisir de partager.

Malgré la petite place que lui réservent les catalogues, le type Blanc peut sans nul doute intéresser les philatélistes par une richesse parfois méconnue.

Les collectionneurs s’attachent souvent à rechercher les types I et II qu’ont connus les différentes valeurs du Blanc. Mais au-delà de cette distinction, engendrée par le changement de mode d’impression des timbres en 1924, le type I ayant servi à l’impression à plat et le type II à l’impression sur rotative,      on peut trouver des sous-types du I. En effet, pour certaines valeurs, deux poinçons différents ont été utilisés pour imprimer le timbre à plat. Le second poinçon étant à chaque fois copié sur le premier, les différences sont minimes, mais elles existent et sont suffisantes pour combler les experts. Là où le plaisir s’accroît, c’est lorsque deux sous-types différents cohabitent sur la même feuille, les clichés n’ayant pas tous été remplacés par le poinçon modifié.

Pour le 1 centime, le type IA se repère grâce au trait fin sous le « SE » de « française ». Au type IB, ce trait est large et régulier. Le 2 centimes connaît lui aussi deux sous-types. Le IA, issu du poinçon primitif, contient une erreur accidentelle : une tache sur le pli de la robe qui entoure le pied de la Liberté. Après correction, cette tache est amenuisée au type IB, pour ne devenir qu’un point sur le trait figurant le pli de la robe. Pour le 3 centimes, Le type IA voit le « c » de la valeur faciale terminé par un triangle, alors que pour le B, ce « c » se termine par un petit trait.

D’autres raretés

Ces étranges cohabitations de sous-types restent réservées à l’œil avisé, qui aime les détails fins. Mais le type Blanc n’a pas toujours fait dans la dentelle pour faire naître des variétés, essentiellement causées par des défauts d’impression. La feuille peut ainsi subir plusieurs passages sous la presse, donnant naissance à des impressions multiples, ou au contraire voir une partie de l’impression se faire la belle, créant ainsi des timbres à l’allure mutilée.

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La philatélie chauffée à Blanc 2e partie
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