Club des clubs de décembre 2015 Agenda, Club des clubs

Les bulletins d’information, revues ou études que les associations et amicales font parvenir à la rédaction trouvent un écho dans cette rubrique Club des clubs. Voici la dernière sélection mensuelle :

Histoire de l’heure

173Club02Un superbe hors série de la revue trimestrielle de la Société des Amis du Musée de LA poste (président R. Sené, 2 allée François Villon, 91400 Orsay ; m-r.sene@orange.fr) le Relais, daté septembre 2015 nous relate une histoire de l’heure ou comment l’humanité arriva à la notion actuelle d’heure universelle sous la pression entre autres des marins, des offices postaux et des compagnies de chemins de fer. A partir du XIVe siècle on effectue la mesure régulière du temps grâce à des horloges qui découpent les jours en heures mécaniques régulières quelle que soit la saison, égales aux heures équinoxales. Malgré la rusticité des mécanismes, ce fut une révolution. Copernic et Galilée passent par là, on aboutit à l’heure moyenne, artifice permis grâce aux apports scientifiques nouveaux et au découpage mécanique régulier du temps de plus en plus précis. Sans oublier la parenthèse de l’heure décimale ou heure révolutionnaire quasiment incompréhensible par le public, mal perçue et décalée par rapport à la mesure du temps dans tous les autres pays. En 1839, les Etats étaient toujours dépourvus d’heure de référence, d’heure uniforme à l’échelle du pays. L’Administration des postes obtient l’harmonisation des heures locales entre communes voisines : l’heure locale de la capitale est officielle dans toutes les gares de France. De 1865 date le réglage des pendules des bureaux de poste sur les horloges des chemins de fer. Permise par le télégraphe électrique, l’harmonisation internationale de l’heure intervient en 1884. Notre façon d’indiquer les horaires de 0 à 24 date de 1912 et l’horloge à quartz de 1933.

 

 

 

173Club03Quand la Crimée était à Paris et Paris en Crimée : La guerre de Crimée de 1853 à 1856 voit la victoire des troupes alliées (Français, Anglais, Piémontais et Ottomans) contre les forces du tzar Nicolas Ier stoppé dans ses ambitions dans les Balkans et en Mer noire. Les buts de Napoléon III sont de redorer le blason impérial et de renégocier les termes du Congrès de Vienne dictés à son oncle en 1815. La paix est signée avec le tsar Alexandre II en 1856. Son fils Alexandre III, devenu tsar, signe 35 ans après un traité d’alliance avec Sadi Carnot, il aura même son pont à Paris inauguré en 1897. Quelle folie s’est emparée de la Ville Lumière durant le second empire puis ensuite la République pour donner à autant de rues, de passages, des stations de métro les noms des batailles ou des généraux impliqués dans cette guerre ? La revue de septembre de Philatélie Ukrainienne éditée par la Société de philatélie ukrainienne (6 rue de la Palestine 75019 Paris ; www.philukraine.fr ; 0142 02 29 56) établit la liste de tous ces lieux : rues, boulevards, places de Crimée, Sébastopol, Cronstadt, Alma, Malakoff, Brancion, Mac Mahon, Lourmel…

 

 

 

 

 

173Club01Les feuilles marcophiles (rédacteur en chef : Rodolphe Pleinfossé 18 les ruelles, 14320 Clinchamps sur Orne ; rodolphe.pleinfosse@orange.fr) selon l’habitude ont sorti un hors série consacré à la 39e édition de Marcophilex, qui s’est tenue les 17 et 18 octobre à Auvers sur Oise. Un sommaire copieux et varié avec par exemple: la création du bureau de poste à Auvers sur Oise, les postes à travers l’image durant la première guerre mondiale, les précurseurs des cartes postales de la Croix-rouge, les bureaux spéciaux à Paris 1790-1850, les vignettes de la franchise postale de la Croix Rouge (1870-1871), la courte vie des petits timbres verts au type Sage de 1876 au 1er mai 1878, les imprimés sans adresse 1953-1956, les marques postales de Reims, sans oublier bien sûr les peintres d’Auvers sur Oise dans les collections du Musée de La Poste.

 

 

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